dimanche 26 octobre 2008

Passage à l'heure d'hiver

Bientôt la fête des morts, où certains s'habillent d'orange pour montrer qu'ils sont encore en vie, ou s'en convaincre, dansant autour d'une courge...

Mais avant il y a ce passage à l'heure d'hiver, cette heure que les rapaces de la vie guettent sur leur horloge électronique, un don fait à notre amour de la Vie.

Une heure de gagnée sur la mort ? Que nenni, cette heure nous sera reprise au printemps prochain, c'est un crédit sur hypothèque de vie de 6 mois. Un softprime de vie nocturne.
confirmée par le sénat
C'est donc une évidente escroquerie. D'ailleurs rien ne la justifie, si ce n'est ce foutu soleil qui non content de nous refiler le cancer de la peau, de transformer nos pollutions bénignes automobiles d'oxydes nitreux en ozone toxique, ne s'était en plus arrogé le droit de régenter nos vies.

Et oui car l'heure la plus proche du soleil c'est cette saloperie d'heure d'hiver, et c'est donc celle-ci qu'on nous collerait en cas de contestation du changement d'horaire.

Mais pourquoi ne pas laisser une heure d'été toute l'année ? bien sûr il ferait nuit le matin, mais c'est le cas de toute façon, mais au moins quand on rentre du boulot le soir, on verrait le coucher de soleil, on n'aurait pas besoin d'imiter Versailles à17h le soir pour avoir l'impression de ne pas mourir. Bref on profiterait des rayons d'Amon-Rê pour ne pas sombrer dans une dépression physiologique.

Dépression de toute façon entamée avec le raccourcissement des jours après le solstice d'été (donc dès le 22 juin), et fortement accélérée avec cette imbécillité appelée rentrée. Franchement quelle idée de rentrer bosser, pourquoi ne restons-nous pas sagement en vacances toute l'année ? Ca éviterait les bouchons et même l'utilisation de l'automobile (qui tue, pollue, et pue... j'en ferais une sujet un jour), le stress et donc les maladies, etc... On a l'impression qu'on rentre bosser pour justifier les salaires des professions médicales qui se plaindront de n'être pas assez payées pour leur vocation (sic).

Un blog sur cette heure d'hiver

mardi 21 octobre 2008

une unanimité contre Boutin

314 voix contre, 21 pour, ça faisait longtemps que nous n'avions pas vu une telle unanimité au sénat, qui plus est contre une loi proposée par le gouvernement ! Ca ne s'est jamais vu j'imagine !
Moralement l'abandon de la loi SRU était très critiquable il faut dire, ce qui curieux de la part de la chantre de la morale, madame Christine Boutin.
En résumé il s'agissait de permettre aux communes de remplacer des logements sociaux (HLM et autres) par des "accessions sociales à la propriété". Ce qui veut théoriquement dire que des familles aux revenus très modestes deviendraient acquéreurs de leur logement (avec l'espoir pour les communes qu'ils respectent plus leur environnement).

Alors pourquoi un tel revers ? C'est conjoncturel, la crise bancaire étatsunienne vient justement d'une telle campagne de crédit aux pauvres du pays pour qu'ils puissent être propriétaire eux aussi. Ces crédits étaient pour le moins aberrants (100% du montant, et une estimation surévaluée du logement comme garantie !), mais le principe même est contestable, puisqu'il consiste à faire des plus faibles revenus des surendettés. Sarkozy avait une telle mesure dans sa campagne présidentielle, mais chut on en parle plus, surtout si ces méchants banquiers permettent aux pirates de voler son compte ! Vont finir dans un charter pour le Mali les banquiers si ils continuent, non ?

Pour en revenir au sujet, les politiques ont donc suivi la conjecture, la sagesse populaire, en défendant donc une loi républicaine (SRU) sans doute calomniée de "socialiste" par McCain (qui a traité ainsi Obama, il ne sait plus quoi inventer le pauvre, mais je digresse, je digresse...), car c'est bien de répartition des richesses qu'il s'agit. Un logement social c'est un cadeau empoisonné (par la création de ghettos qui écartent la "racaille" des beaux quartiers) des riches, une accession à la propriété c'est un prêt empoisonné des banques, pas de répartition des richesses dans ce dernier cas.
Mais la situation actuelle est très hypocrite, les communes riches préfèrent payer (une somme finalement modique au regard de leurs moyens) que de construire ces logements sociaux. Mais n'y aurait-il pas eu des difficultés avec le projet Boutin, sachant que les conseillers financiers auraient sûrement fait passer des millionnaires pour des ayant-droits à l'acquisition sociale ? (ils arrivent bien à échapper aux impôts)

Enfin ne soyons pas dupe, des parts antisociales du projet Boutin sont quand même votées, seul l'article 17 contesté - même par le secours catholique ! - est abandonné. Comme par exemple le délai d'expulsion qui passe de 3 à 1 an, voilà qui fera plaisir aux propriétaires, l'UMP a cette fois flatté son électorat.

Article NouvelObs.com
Article leMonde.fr
article lefigaro.fr

mercredi 15 octobre 2008

Sifflets au stade de France : Des invités mal éduqués.

Ca devient une habitude, à chaque match au stade de France contre une équipe nationale dont une forte communauté est présente en France, la Marseillaise est sifflée.

Entendons nous bien, la Marseillaise est un hymne xénophobe, va-t-en-guerre, et même eugéniste (le sang impur du refrain) !
La seule qui méritait d'être entendue est donc à mon avis celle de Gainsbourg :

Même si "Liberté chérie", ça nous rappelle Eluard, la quintessence de ce qui fait la France peut-être ?

Toutefois, il y a quelque chose qui me gêne, les siffleurs seraient de jeunes franco-tunisiens présents dans le stade, dont une grande partie a dû être invitée par la FFF (20000 invitations, ça vous remplit un stade).
Alors louons l'humanisme de la fédération qui remplit le stade de France à chaque fois avec les supporters de l'équipe adverse (l'esprit de Coubertin) ce qui permet à nos joueurs de s'aguerrir en s'habituant à jouer à l'extérieur ! (vu que l'équipe rajeunit c'est utile).

Mais franchement, quand vous êtes invités quelque part, est-ce que vous allez injurier l'hôtesse (la FFF) et l'hôte (Ben Arfa parrain du match a été sifflé dès l'échauffement) ?

Sainte Nadide de R., sauve nous de cette chienlit, allez verser votre science de la bienséance dans ces banlieues, les oreilles y sont encore vierges, même si les bouches sont bruyantes !

Police policée

Rien ne nous prépare à ces hasards bizarres.

Au moment où SMP Technologie (Taser France), la société qui vend le pistolet électrique du même nom, intente un procès à notre facteur présidentiable, avant de réitérer avec Martine Aubry qui a refusé d'en équiper ses policiers, on découvre une histoire de barbouzes.

Article de la dépêche

Il y a donc des policiers et des détectives qui enquêtent illégalement à la demande d'une société qui équipe la police, et sont arrêtés par d'autres policiers, sans doute jaloux de ne pas encore avoir eu un tel équipement ?

On peut imaginer la scène de l'arrestation, tout le monde s'entre-tasérise, et c'est le premier qui se relève de son immobilisation, qui arrête les autres. Un climat électrique.

A l'heure où on se demandait le bien fondé de mettre les leaders politiques et syndicaux dans un fichier de la police (Edvige) on peut déjà en voir les conséquences néfastes que ça peut avoir, les comptes bancaires d'Olivier Besancenot ayant été surveillés ! Même si la présence de ces personnalités dans le fichier aurait été abandonné qui sera là pour vérifier ? Surtout que la notion de travailleur dans les domaines sensibles, permet toutes les interprétations ; après tou la poste est un domaine sensible, on peut surveiller le courrier.

La police aussi est un domaine sensible, puisqu'ils s'arrêtent entre eux, vont-ils aussi se mettre mutuellement dans le fichier Edvige ?


Pour dire non à Edvige

mardi 14 octobre 2008

le cerveau est-il con ?

Le corps nous envoie de multiples messages, dont la souffrance et le plaisir, comme des alertes à des bêtises que nous ferions, guidés par notre cerveau.

De là à se poser la question, le cerveau serait-il con ?

Pour ne pas savoir où s'arrêter, quand uriner, quand boire, quand se soigner, etc...

Ce qui est assez curieux, c'est que même quand nous élaborons des drogues pour nous donner du plaisir sans faire du bien au corps, le corps finit pas se rebeller, et envoie plus de souffrance encore.

Bien sûr à n'écouter que notre corps, on va sombrer dans une apathie méditative profonde, et il faut trouver un bon équilibre entre les deux.

Je vois un peu notre société comme un dilemme entre sa raison déraisonnable, et son corps social irraisonné terre à terre. Quand nos élites intellectuelles élaborent des systèmes complexes incapables de s'auto-réguler, et qui courent à la destruction de la société entière, le corps social se révolte, inflige des souffrances importantes aux élites, jusqu'à ce qu'un peu de "bon sens" soit rétabli.
Et si jamais on endort ce corps social, l'état de manque, et l'état sanitaire général, qui s'en suivra, sera pire encore.