mercredi 15 octobre 2008

Police policée

Rien ne nous prépare à ces hasards bizarres.

Au moment où SMP Technologie (Taser France), la société qui vend le pistolet électrique du même nom, intente un procès à notre facteur présidentiable, avant de réitérer avec Martine Aubry qui a refusé d'en équiper ses policiers, on découvre une histoire de barbouzes.

Article de la dépêche

Il y a donc des policiers et des détectives qui enquêtent illégalement à la demande d'une société qui équipe la police, et sont arrêtés par d'autres policiers, sans doute jaloux de ne pas encore avoir eu un tel équipement ?

On peut imaginer la scène de l'arrestation, tout le monde s'entre-tasérise, et c'est le premier qui se relève de son immobilisation, qui arrête les autres. Un climat électrique.

A l'heure où on se demandait le bien fondé de mettre les leaders politiques et syndicaux dans un fichier de la police (Edvige) on peut déjà en voir les conséquences néfastes que ça peut avoir, les comptes bancaires d'Olivier Besancenot ayant été surveillés ! Même si la présence de ces personnalités dans le fichier aurait été abandonné qui sera là pour vérifier ? Surtout que la notion de travailleur dans les domaines sensibles, permet toutes les interprétations ; après tou la poste est un domaine sensible, on peut surveiller le courrier.

La police aussi est un domaine sensible, puisqu'ils s'arrêtent entre eux, vont-ils aussi se mettre mutuellement dans le fichier Edvige ?


Pour dire non à Edvige

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